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L’arbre dans les paysages du Cognac

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L’arbre dans les paysages du Cognac

À chaque région ses arbres. Qu’ils soient isolés, en taillis, en haies ou en alignements, les arbres sont des éléments essentiels du paysage ; ils le structurent et soulignent ses caractéristiques naturelles et humaines. Avec le relief, le bâti, l’occupation du sol, ils participent à la définition des entités paysagères qui composent les territoires.

Les haies sont de véritables clôtures vivantes, elles découpent le paysage et marquent les limites de parcelles ; les bosquets forment des masses végétales qui cloisonnent l’espace ; dans les espaces cultivés, ils occupent les zones impropres à la culture : forte pente, bas-fonds humides, sol pauvre… Ils abritent parfois une mare, un talus ou du patrimoine bâti. Les ripisylves sont les bandes boisées qui bordent les cours d’eau où l’on trouve les aulnes ou vergnes, avec les frênes, peupliers noirs et peupliers d’Italie ; elles dessinent leurs parcours et permettent de les repérer.

Lavoir au milieu des vignes, accompagné de vieux frênes et d’un saule pleureur planté par l’homme.

Les arbres isolés sont majestueux, déployés puisqu’ils ne sont pas soumis à la concurrence des autres arbres. Isolés dans les champs (châtaigniers, chênes, noyers) ou à l’entrée des propriétés, ils ont souvent une histoire et constituent des repères. 

Les alignements soulignent les axes de circulation humaine, ils annoncent l’entrée des villages et des demeures et en dessinent le chemin d’entrée.

Les différentes régions des crus du Cognac nous offrent une palette de paysages, de l’enclave en Dordogne avec la forêt de la Double plantée de pins maritimes, aux portes du Marais poitevin avec ses têtards de frênes et ses peupliers où la divine boisson a été pratiquement oubliée.

Ces paysages ont été façonnés par l’homme qui a déforesté au gré de ses besoins. Dans les secteurs où, avant le phylloxéra, la vigne était prédominante, la nature a repris ses droits et nous donne les paysages actuels pourvus des essences indigènes selon la nature des sols. Celles-ci vont du chêne tauzin au sud au chêne pubescent en forêt de Benon, en passant par les chênes verts de La Roche-Courbon, les hêtres en forêt d’Aulnay et de Chizé ou encore les peupliers des fonds de vallée ou le long des cours d’eau.

Les arbres fruitiers qui côtoyaient les vignes, notamment les poiriers, pommiers, pruniers, cerisiers ainsi que les fameuses pêches de vigne, ont disparu de nos paysages. Pourtant, aujourd’hui, l’arbre et la forêt gardent des vertus autres qu’économiques et restent indispensables à l’homme.

Crédit photos : Michel Guillard

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