Dans la famille Vallet, on vit au rythme du cognac depuis que le patriarche, Augustin Vallet, a planté ses trois premiers hectares de vigne au cœur de la Petite Champagne, en 1837. Six générations plus tard, c’est Laurent Vallet, qui tient aujourd’hui le flambeau.
Justement, reprendre le flambeau : est-ce vraiment une évidence ? Laurent Vallet a une chance, comme il le reconnaît lui-même, jamais ses parents ne l’ont forcé. Le cognac est ainsi demeuré une passion, venue tout petit, quand il accompagnait son grand-père Louis, et l’est encore, même s’il est aujourd’hui à la tête d’un domaine qui s’étend sur 130 hectares, à cheval sur la Petite et la Grande Champagne.
Ses parents sont toujours présents mais lèvent peu à peu le pied. Lui n’impose rien à ses deux (jeunes) filles qui choisiront leur avenir librement, comme il le leur répète souvent. Néanmoins, elles l’accompagnent souvent, du bureau au chai.
Et il leur raconte que, plus tard, lorsqu’elles auront grandi, elles auront la chance de déguster les eaux-de-vie laissées par leurs aïeux et peut-être de procéder à l’assemblage d’un cognac issu d’eaux-de-vie produites par plusieurs générations…